Au mois de novembre 2005, l’Unesco inscrit au patrimoine mondial de l’humanité la forêt sacrée d’Osun Osogbo, au Nigeria. Cette reconnaissance décernée à un site de la tradition Yorouba par les plus hautes autorités culturelles mondiales est l’heureuse conclusion d’un demi-siècle de lutte menée "sur commande des dieux africains" par une artiste autrichienne âgée aujourd’hui de 90 ans : Susanne Wenger. Installée au Nigéria depuis les années 50, l’artiste a été initiée au plus haut niveau dans le culte des mystères Yorouba. Elle a été accompagnée dans sa lutte par un groupe d’artistes et de prêtres qui ont restauré et créé avec elle les temples de la forêt dédiés aux Orisas, les entités-forces de la tradition Yorouba.
Le bois sacré d’Osun Osogbo est le dernier lambeau de forêt primaire du Nigeria (75 hectares seulement), l’un des derniers sites sacrés d’Afrique de l’Ouest conservé en l’état, un lieu de pèlerinage et de renaissance de la culture Yorouba et le symbole d’une incroyable rencontre entre l’art contemporain européen et l’une des plus fortes traditions africaines.
Son sauvetage est le fruit de l’amour intransigeant d’un personnage au destin exceptionnel, qu’on ne saurait comparer, tant pour son intégrité spirituelle que pour sa capacité à agir et sa force de conviction qu’à la "Tibétaine" Alexandra David-Neel.
Portraits et histoires d’une artiste, de sa famille noire et de l’un des derniers bois sacrés de la planète.
- PREMIÈRE VERSION : Novembre 2005
- RÉALISATEUR (TRICE) : La dame d'Osogbo
- PRODUCTION : Production / Diffusion : 24 Images, CNRS Images
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- TECHNIQUE : Image : Pierre Guicheney Son : Malika Lasfar Montage : Emmanuel Gérard Cuesta
- COLLABORATEURS :
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