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L’Eau vive

Christian est agriculteur et éleveur en Mayenne. Il vit et travaille en bordure du Vicoin, petit cours d’eau qu’il connaiÌ‚t...

Grégory Morin

L’EAU VIVE

  • Grégory Morin

Christian est agriculteur et éleveur en Mayenne. Il vit et travaille en bordure du Vicoin, petit cours d’eau qu’il connaiÌ‚t bien : depuis presque vingt ans, il fait partie du syndicat de bassin en charge de sa gestion.

Il en est devenu le président et travaille étroitement avec Nicolas, le technicien de rivieÌ€re. Ensemble, ils ont expérimenté et mis en pratique de nombreuses méthodes en vue de redonner au Vicoin sa qualité environnementale et de limiter les impacts négatifs de l’Homme.

Leur travail précurseur, atypique et parfois difficile aÌ€ défendre, s’inscrit dans une démarche locale tout en prenant bien en compte les conditions clima- tiques et écologiques globales.

MOT DU RÉALISATEUR 
Grégory Morin 
L’eau Vive a été pour moi une belle expérience documentaire en Mayenne, département où je travaille et réside. 
Tourné avec très peu de moyens et une équipe très réduite (en tout, quatre techniciens), nous avons arpenté le Vicoin de sa source à sa jonction avec la Mayenne pendant plus d’un an. L’essentiel du travail s’est fait à l’extérieur, au gré des travaux effectués sur le cours d’eau et de la météo, qui s’est imposée à nous presque comme un personnage, a affecté le tournage et la structure du film par ses canicules et ses inondations. 
Alexandre Constant - l’interlocuteur de nos personnages – et moi-même devions comprendre ce qu’était un syndicat de bassin, un technicien de 6 l’eau, les enjeux et les missions de cette structure. 
Petit à petit, au fil des entretiens, nous découvrions deux personnalités tout à fait étonnantes : Christian, l’agriculteur conventionnel intégrant la commission comme « simple » élu municipal devenu peu à peu président du syndicat, et l’actuel technicien de l’eau au passif écologique et aux méthodes nouvelles. 
Le film s’est peu à peu doté d’une structure narrative et d’une progression naturelle, qui aboutit à une phase de constat et de projection dans le futur : s’ils ont été précurseurs dans la gestion des cours d’eau, il leur faut désormais faire face aux défis du changement climatique. 
Nous avons eu à cœur de proposer un récit qui fait progresser le spectateur pas à pas, et l’amène à avoir une vision globale dans les derniers instants du film. Ainsi, les enjeux et les questionnements posés par ces personnes nous concernent tous, dans n’importe quel département de France : décroissance de la faune et de la flore, pollution de tous ordres, évaporation massive, crues, inondations, etc. 
Le film veut pourtant proposer une vision non dramatique de ces nouveaux enjeux, et esquisser, à travers ces deux personnages, une conduite possible pour faire face avec responsabilité et intelligence à une situation qu’on nous annonce déjà comme catastrophique. 
J’ai également tenu à proposer une vision contemplative de ces espaces et de ces éléments qui nous entourent toute l’année – sous les ponts, près des routes, aux abords de nos villes – sans qu’on y prête parfois attention. En ce sens, le film est aussi une invitation à regarder le Vivant qui nous entoure, et dont nous devons prendre soin. 
 

L’Eau vive
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  • PREMIÈRE VERSION : 2019
  • RÉALISATEUR (TRICE) : Grégory Morin
  • PRODUCTION : ATMOSPHEÌ€RES PRODUCTION
  • LANGUES : Français
  • INSPIRE DE : L’eau Vive a été pour moi une belle expérience documentaire en Mayenne, département où je travaille et réside.
  • DURÉE : 1h35
  • AUDIO :
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